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TOUCHEZ SVP! Je veux que l’on touche à mes peintures. J’aime toucher à tout ce que je vois. Ceci explique pour une part, que mes œuvres aient une dimension tactile. Touchez les, ne craigniez rien, elles sont bien protégées par une épaisse couche de résine d’époxy (non toxique, sans solvants et respectueuse de l’environnement)
J’intègre habituellement dans mes oeuvres, des brindilles, feuilles, verre recyclé ou toute chose qui m’inspire. Je désire donner à ces éléments ( que l’on considère sans valeurs et insignifiants) un nouveau statut, une nouvelle signification, une nouvelle vie. Ces feuilles mortes sont maintenant admirées au lieu d’être simplement ignorées ou prises pour acquis. N’est-ce pas de cette manière que nous traitons la nature en général? Ne devrions-nous pas respecter plus la nature? Ne devrions nous pas nous respecter plus?
Un thème important pour moi, est la notion Bouddhiste d’impermanence. Ces éléments de la nature que j’utilise, qui sont « morts », illustre, pour moi, le fait que rien ne reste tel quel pour toujours. Tout est en mutation dans le cycle de la vie : développement, détérioration, mort puis réorganisation. Rien n’est statique.
En conservant ses éléments dans la résine comme des «Fossiles Contemporains», j’essaie d’illustrer cette illusion que nous entretenons : que nous pouvons éviter le changement. Le statut quo n’existe pas, et c’est très souffrant lorsque l’on tente de s’accrocher au passé et que l’on n’accepte pas ce fait.
À la fin de 2008, je suis déménagé au Costa Rica avec mon conjoint, et j’ai installé mon atelier dans la jungle des montagnes surplombant le Pacifique. Je vis maintenant sur une plage du Panama avec notre famille agrandie de 12 chiens... J’étais à la recherche d’un nouveau mode de vie, plus simple, plus proche de la nature et l’expérience d’une autre culture. Mon nouvel environnement s’est infiltré dans ma création. Les couleurs tropicales bien sûr, mais la culture aussi. J’ai été aussi confronté aux chiens abandonnés. En Amérique Centrale, il n’y a pas de SPCA pour faire disparaitre les chiens non désirés. Mon conjoint et moi en avons rescapé une douzaine que nous avons adoptés!!!! Je fais aussi du travail bénévole dans la communauté pour venir en aide aux chiens (et aux gens aussi!)
Une chose que j’ai réalisé et que j’admire chez les chiens, c’est leur manière de vivre réellement dans le moment présent. J’essaie de pratiquer l’art d’être pleinement dans le moment présent lors que je peins. En pratique, cela signifie pour moi, c’est que souvent, après être parti d’une bonne idée, tout aura complètement changé à la fin du processus.
Je permets à des nouvelles choses de surgir, même si elles n’étaient pas prévues. Je tente de rester dans cet état qui me laisse reconnaitre et apprécier ce qui « est » et prendre de nouveau risques, explorer les limites de l’harmonie et de la perception de la beauté. J’essaie d’apporter à mes peintures toute la joie, liberté, couleur et beauté que m’inspire mon nouveau foyer, l’Amérique Centrale.
Merci
Chantal P Durocher
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J’intègre habituellement dans mes oeuvres, des brindilles, feuilles, verre recyclé ou toute chose qui m’inspire. Je désire donner à ces éléments ( que l’on considère sans valeurs et insignifiants) un nouveau statut, une nouvelle signification, une nouvelle vie. Ces feuilles mortes sont maintenant admirées au lieu d’être simplement ignorées ou prises pour acquis. N’est-ce pas de cette manière que nous traitons la nature en général? Ne devrions-nous pas respecter plus la nature? Ne devrions nous pas nous respecter plus?
Un thème important pour moi, est la notion Bouddhiste d’impermanence. Ces éléments de la nature que j’utilise, qui sont « morts », illustre, pour moi, le fait que rien ne reste tel quel pour toujours. Tout est en mutation dans le cycle de la vie : développement, détérioration, mort puis réorganisation. Rien n’est statique.
En conservant ses éléments dans la résine comme des «Fossiles Contemporains», j’essaie d’illustrer cette illusion que nous entretenons : que nous pouvons éviter le changement. Le statut quo n’existe pas, et c’est très souffrant lorsque l’on tente de s’accrocher au passé et que l’on n’accepte pas ce fait.
À la fin de 2008, je suis déménagé au Costa Rica avec mon conjoint, et j’ai installé mon atelier dans la jungle des montagnes surplombant le Pacifique. Je vis maintenant sur une plage du Panama avec notre famille agrandie de 12 chiens... J’étais à la recherche d’un nouveau mode de vie, plus simple, plus proche de la nature et l’expérience d’une autre culture. Mon nouvel environnement s’est infiltré dans ma création. Les couleurs tropicales bien sûr, mais la culture aussi. J’ai été aussi confronté aux chiens abandonnés. En Amérique Centrale, il n’y a pas de SPCA pour faire disparaitre les chiens non désirés. Mon conjoint et moi en avons rescapé une douzaine que nous avons adoptés!!!! Je fais aussi du travail bénévole dans la communauté pour venir en aide aux chiens (et aux gens aussi!)
Une chose que j’ai réalisé et que j’admire chez les chiens, c’est leur manière de vivre réellement dans le moment présent. J’essaie de pratiquer l’art d’être pleinement dans le moment présent lors que je peins. En pratique, cela signifie pour moi, c’est que souvent, après être parti d’une bonne idée, tout aura complètement changé à la fin du processus.
Je permets à des nouvelles choses de surgir, même si elles n’étaient pas prévues. Je tente de rester dans cet état qui me laisse reconnaitre et apprécier ce qui « est » et prendre de nouveau risques, explorer les limites de l’harmonie et de la perception de la beauté. J’essaie d’apporter à mes peintures toute la joie, liberté, couleur et beauté que m’inspire mon nouveau foyer, l’Amérique Centrale.
Merci
Chantal P Durocher
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